“Agilytic aide les organisations à atteindre leurs objectifs grâce à une meilleure utilisation des données”. Voilà comme Julien Theys décrit la start-up qu’il a co-fondée avec Christophe Robyns.
La mission d’Agilytic est basée sur la science de données. Autrement dit, depuis 2015, le but de la start-up est de donner du sens aux données brutes fournies par ses clients. Et ce, grâce à des algorithmes personnalisés.
Agilytic offre ses services à un grand nombre de sociétés, qu’elles soient grandes ou de taille moyenne. De même, le spectre des secteurs d’activité que couvre la start-up est relativement large. Il s’étend de la pharma au secteur bancaire, en passant par la distribution et le transport.
“Le plus important pour le client est de savoir ce dont il a besoin d’un point de vue entrepreneurial, le reste on s’en occupe”, commence Julien Theys, fondateur et Managing Partner d’Agilytic.
Point de départ : le “business”
Pour Julien Theys, Agilytic se positionne au croisement de la technologie et du “bon sens business“. En fait, l’équipe doit être capable de comprendre ce qu’il se dit dans un comité de direction et de le traduire dans un projet algorithmique.
Chaque société clientes de la start-up rencontre des problèmes. Cela peut toucher les ventes, la fidélisation de la clientèle, les ressources humaines ou encore la liquidité. Une fois le problème cerné et expliqué avec une vision “business”, l’équipe d’Agilytic demande au client de lui présenter les données qu’il utilise. Par exemple, ses données de stock.
La start-up va ensuite penser et développer des outils d’analyse pour faciliter la vie et le développement de ces organisations clientes. “Nous faisons une utilisation créative de toute une série de sources de données différentes pour permettre aux entreprises d’avoir un avantage par rapport à la concurrence” présente Julien Theys.
Les données comme tremplin
La mission d’Agilytic est divisée en plusieurs étapes : le conseil, la préparation des données et la livraison d’algorithmes. Une fois qu’elles ont reçus ces codes, les sociétés peuvent les intégrer dans leurs systèmes dans l’optique de développer leurs ventes, réduire leurs coûts ou encore améliorer le bien-être de leur personnel. “On développe des solutions sur-mesure et on vend des résultats”, résume Julien Theys. En effet, la première étape du processus de travail de la start-up est d’analyser les priorités de chaque entreprise cliente. À partir de là, l’équipe demande à avoir un aperçu des données sur lesquelles se base la société pour se développer. Agilytic élabore ensuite une stratégie basée sur ces données, en lien avec les objectifs de l’entreprise. À terme, la start-up espère rendre ses clients indépendants de ses services. “S’ils n’ont plus besoin de nous, c’est que nous avons réussi notre mission”, sourit le fondateur. Visualiser l’information Pour le grand public, les algorithmes développés par Agilytic représentent la partie immergée de l’iceberg des plans de développement d’une société. Mais du côté des entreprises et de leur management, la start-up leur propose de représenter cette partie “cachée” grâce à des visualisations de données. Du moins, “les informations pertinentes”, précise Julien Theys. Ainsi, la matière première du travail de la start-up est le codage. Concrètement, Agilytic “traduit de la logique business dans du code”. Ensuite, les membres de l’équipe développent des couches de visualisation, comme des graphiques dynamiques, que le management de l’entreprise cliente va pouvoir consulter.Exemple d’un tableau de bord Agilytic. Pour une meilleure estimation des stocks Par exemple, “si un client désire faire une campagne de promotion en pharmacie sur un médicament, la logique classique est d’investir en masse, un peu partout”, explique Julien Theys. Le seul problème, c’est que le client va devoir estimer la quantité des stocks pour cette campagne, “et ça ce n’est pas évident à évaluer pour un responsable marketing”. Et c’est exactement pour ce type de problème qu’Agilytic propose ses services. Pour ce cas-ci, “notre mission serait d’analyser l’historique des ventes net des stocks pour élaborer des algorithmes”. Ces algorithmes seraient ensuite capables d’estimer le nombre d’unités à envoyer pour chaque pharmacie. En clair, pour ce cas-là, l’objectif de la start-up serait de proposer une utilisation approfondie des données de stocks de l’entreprise, pour soutenir l’élaboration d’une campagne marketing plus efficace. Le fait de croiser et d’interpréter ces données de cette manière n’est pas forcément un raisonnement “intuitif”, mais cela permet de “gagner des pourcentages d’efficacité pour pouvoir se différencier de la concurrence”, insiste Julien Theys. Améliorer le service clientèle Afin d’illustrer un autre volet d’intervention de la start-up, Julien Theys prend l’exemple d’une entreprise qui voudrait faciliter sa gestion des facturations. Si une entreprise envoie quotidiennement un certain nombre de factures à plusieurs clients, il se peut qu’elle ait à faire face à des retards de paiement. L’important dans ce cas, selon le fondateur, est de trouver une solution “pour optimiser la communication avec les clients et pour augmenter la probabilité que le client paye à temps”. Et ce succès se mesure en quantité de liquidité arrivant dans l’entreprise grâce à des flux financier mieux sécurisés. Ici, l’objectif de l’algorithme proposé par Agilytic sera de “deviner ce qu’il se cache derrière un retard de paiement”. Autrement dit, il va permettre à l’entreprise de distinguer les clients “bien attentionnés” des clients “mal attentionnés”. En effet, selon Julien Theys, en fonction de la classification de la personne concernée par le retard de paiement, la communication ne doit pas être la même. Une croissance linéaire Pour conclure, tout au long de son développement, Agilytic a standardisé des méthodes de travail. Mais en termes d’outils, la start-up garde une certaine flexibilité. Une façon pour l’équipe de personnaliser ses services pour chaque client et pour chaque problématique. “Nous voulons aider les manageurs à identifier les meilleures solutions de développement”, sans détruire les outils déjà existants au sein de l’entreprise, résume Julien Theys. Aujourd’hui, Agilytic a réalisé une centaine de projets. La start-up enregistre une croissance linéaire de 10% chaque année sur fonds propres. Autofinancée et basée sur le management participatif, la start-up n’organise pas de levée de fonds. L’équipe compte vingt employés, dont huit recrutés l’année dernière. Le prochain défi est d’accueillir dix autres nouveaux talents courant 2022.
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