Julien Theys et Christophe Robyns ont fondé Agilytic il y a cinq ans maintenant. - Agilytic.

Par Élisa Gabriel | Publié le 1/10/2020 à 18:19 - Édition digitale du Brabant wallon

La PME hulpoise Agilytic est active depuis cinq ans maintenant dans l’aide aux entreprises. Sa mission ? Explorer et analyser les données brutes des entreprises pour les transformer en une information précieuse permettant ainsi de résoudre leurs problèmes et atteindre leurs objectifs. Julien Theys, cofondateur d’Agilytic, nous en dit plus sur sa société qui grandit d’année en année.

Créée il y a cinq ans par Julien Theys et Christophe Robyns, la PME Agilytic souhaite venir en aide aux entreprises qui ont besoin d’un coup de main pour s’améliorer. Comment ? En se penchant sur les données de ces entreprises et en les analysant afin de mieux les exploiter par la suite. « Notre mission est d’aider les entreprises à atteindre leurs objectifs en utilisant mieux leurs données. Dans 90 % des cas, les données à analyser existent déjà mais elles sont sous-utilisées. Il arrive aussi qu’on s’occupe de l’enrichissement de données. Enrichir de nouveaux types de données peut aider à passer à la vitesse supérieure. Toujours dans le but d’améliorer les entreprises », détaille Julien Theys, cofondateur d’Agilytic.

Un champ d’actions très large

Si cela peut paraître un peu technique sur papier, dans les faits, le cofondateur assure que son métier à un côté très « fun ». « Il y a énormément de variétés dans notre métier. Chaque client aura des soucis extrêmement variés et notre portefeuille de clients est lui aussi très varié. Cela peut aller de l’industrie pharmaceutique, à l’automobile, en passant par la grande distribution ou le marché immobilier. Ce côté très varié rend le métier stimulant. Et puis, quand on arrive à mettre le doigt sur l’axe de l’amélioration et qu’on arrive à avoir un impact non négligeable et à influencer positivement, c’est très motivant », se réjouit Julien Theys.

Depuis sa création en 2015, l’entreprise basée à La Hulpe s’est développée progressivement et compte aujourd’hui une quinzaine de collaborateurs. Agilytic évolue, certes, « à son rythme » mais c’est parce que les deux associés préfèrent privilégier la qualité à la quantité. « On n’est peut-être pas la société qui grandit le plus vite mais on est assez regardant sur les profils qui nous rejoignent. On préfère prendre notre temps pour recruter plutôt que développer nos effectifs très rapidement, dit-il. Mais on a déjà plus de 80 projets derrière nous et, en termes de variété, on a facilement plus de trente clients différents dans des secteurs variés. On a passé le stade de prouver qu’on en est capable ! »

Passionné par son métier, Julien nous raconte aujourd’hui comment cela fonctionne. Son champ d’action est très large et les activités peuvent se classer en cinq grandes catégories : le marketing et la vente, l’expérience client, l’optimisation des processus, la finance, les ressources humaines et le bien-être au travail. Selon la catégorie d’action, la méthode d’approche sera forcément différente. « En général, on va voir les dirigeants d’entreprises et on leur pose des questions pour savoir quels sont leurs gros problèmes. Ils nous expliquent ce qui va bien et moins bien et on voit sur quel type de données on va devoir travailler. Cela peut être des données de facturation, des données sur les clients, sociodémographiques... On fera toute une série d’analyses de données et de résultat pour améliorer l’entreprise », développe l’entrepreneur.

Une relation de confiance

Si leurs missions touchent, par exemple, au bien-être au travail ou aux ressources humaines, les membres d’Agilytic seront amenés à rencontrer les employés de l’entreprise concernée. Créer une relation de confiance est donc primordial, cela afin que la collaboration se passe au mieux. « Il faut leur expliquer pourquoi on est là et que notre but n’est pas de les remplacer mais rendre leur vie au travail meilleure. On essaie d’être hyper transparent sur le fait qu’on ne doit pas être perçu comme une menace mais comme une opportunité. C’est parfois un travail de longue haleine qui peut s’étaler sur plusieurs mois voire années ».

À présent, Le vrai défi pour la PME hulpoise est « organisationnel ». Comment continuer à faire grandir cette société ? C’est la question que se pose aujourd’hui Julien Theys. « Ce qu’on a fait pour arriver à quinze collaborateurs, on devra faire autrement pour arriver à trente. Il faut voir comment on continue notre croissance et comment devenir une organisation plus large », conclut-il.

Élisa Gabriel

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